De mercedituis

Invité

Byzas se reposait dans le jardin de sa résidence secondaire sur Aïgeïros. La journée avait été particulièrement longue et fatigante : les secrétaires et les notables n’avaient pas cessé de défiler dans son bureau, qui pour lui exposer les différents dossiers qui seraient abordés lors des prochains réunions des Directeurs, qui pour chercher du soutien dans une campagne ou un projet local.
Plusieurs sujets revenaient souvent : le premier, le plus urgent, concernait la station Hellène, toujours bloquée par des activistes qui refusaient le progrès qu’apporterait l’énergie du vide. Monsieur Staúros était désormais résolu à agir en faveur d’une intervention armée pour dissiper les fauteurs de troubles.
Le second problème concernait la situation délicate dans laquelle se trouvait Galatean Mechanicals, qui pour rester rentable devait être soutenu à bout de bras par le Directoire.
Enfin, loin derrière dans sa liste de problèmes, il avait été désigné pour servir de représentant officiel auprès de l’une des races de la Coalition, dans le but de sceller cette toute nouvelle alliance.
Un frisson lui parcouru l’échine à la seule penser de devoir aller rencontrer directement une autre race, voilà encore une preuve que les autres Directeurs ne le respectaient pas.
Et pourtant, si ingrate et insignifiante était cette dernière tâche, Byzas devait l’accomplir le plus tôt possible : était-il donc le seul à avoir le sens des réalités ? De tout temps, Galatée avait agie seule, dans son unique intérêt, et cette stratégie avait toujours payée, et aujourd’hui on lui demandait de mettre fin à des siècles de politiques isolationnistes, soit disant que la donne avait changé et que la situation n’était plus la même.
Très bien, il irait, de toute façon il n’avait pas le choix. Il trouverait bien un moyen de changer ce qu’il voyait comme une calamité en une opportunité.

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Le Polymnie, une frégate militaire de classe Satyre, avait été affrété spécialement pour l’occasion. Ce vaisseau était un véritable petit bijou : certes, sa puissance de feu était faible, mais il compensait largement par sa vitesse et sa grande maniabilité, le vaisseau parfait pour des opérations d’infiltration en territoire ennemi par exemple. Mais cette fois-ci telle n’était pas sa mission, du moins pas officiellement. En effet, il n'était pas impossible qu'un homme de l’UIR, l’Unité d’Infiltrations et de Renseignements, ai été intégré à l’équipage avec pour mission de recueillir le maximum d’informations sur ce "nouvel allié". Hélas, au grand damne de Byzas, on s’était refusé à lui révéler si un agent de l'UIR était ou non à bord. Pourtant, Byzas était persuadé qu'il devait y en avoir un, c'était une trop belle occasion, et ce pouvait être n’importe qui sur le vaisseau, l’un des soldats tout comme le commandant. Mais il n'était pas non plus exclu qu'il soit simplement devenu paranoïaque.

Après un voyage rapide, le Polymnie sortit du vortex et passa en vitesse subluminique pour rejoindre rapidement sa destination, la station Jubilando, où vivaient les Arthans. De ce que Byzas en savait, c’était une race humanoïde qui ne se différenciait des Galatéens que par leur taille et leur musculature imposantes.
Après avoir terminé son copieux repas, le Directeur retourna dans sa cabine, accompagné du commandant. La porte s’ouvrit sur l’agent d’entretien, un balayeur nonagénaire, qui, à la vue de Byzas, sourit en découvrant ses deux uniques dents, puis quitta la pièce.
-Qui est cet homme ? Demanda Byzas.
-Oh, c’est l’agent d’entretien. Il a passé toute sa vie sur ce vaisseau, il fait pour ainsi dire partie des meubles et personne n’a jamais osé le forcer à prendre sa retraite. Lui répondit le commandant.
Staúros haussa les épaules : si ça les amusait. Lui, pour sa part, avait plus important à faire que de s'occuper de quelque vieillard et il commença à se préparer pour l'entrevue avec les Arthans. Il prit la perruque poudrée qui reposait sur la table basse et s’en coiffa.
-Franchement, est-ce bien nécessaire tout ça ? Dit-il en ajustant sa perruque devant le miroir.
-Vous savez bien monsieur que cette Coalition peut-être une magnifique opportunité pour Galatée.
-Non, je parlais de cette perruque ridicule.
-Oh… c’est la tradition monsieur.
Oui, c’était la tradition, et on n’allait pas contre la tradition à Galatée. N’empêche qu’il se sentait absurde avec cette perruque venue tout droit d’un autre temps. Le vaisseau décéléra et une voix sortie des haut-parleurs.
//Nous arrivons en vue de la station des Arthans, commandant. J’envoie le code d’identification.//

Invité

J’étais en train de consulter un rapport de mission quand un de mes hommes entra dans mon bureau.

- Un vaisseau inconnue se dirige vers la station mais n’a toujours pas décliner son identité, que faisons-nous ?
- Attendez un peu qu’il s’approche. S’il ne décline pas son identité et qu’il s’approche trop, abattez-le, je ne veux pas revoir le même scénario qu’avec l’empire …

Sur ces mots, je fermai mon rapport, et suivis le soldat qui venait de quitter mon bureau. Nous prime une navette qui nous conduisit au centre de communication. Juste avant d’arriver, je reçus un message, le vaisseau c’était identifié. Il s’agissait d’un vaisseau diplomatique Galatéens, jeune civilisation ayant récemment ratifié le traité de la coalition.

Une fois arrivé, je me dirigeai vers le centre de communication et demandai d’arrimer le vaisseau au spatio-port diplomatique. En effet, avec les récents mouvements dans la coalition et l’arrivé de nouveau membre, nous avions décidé de construire un spatio-port pour accueillir les missions diplomatique. C’était l’un des seuls lieux de la station ou des vaisseaux autres que des navettes de transport pouvaient s’arrimer.

Une fois qu’ils furent arrimé, je parti à leur rencontre. Je vis rapidement qu’hormis notre différence de taille, rien ne nous différenciait. Cela changeai des races extraterrestres me dis-je, alors que cela ne me dérangeait guère.

RP en cours merci de ne pas poster