Lorsque mon vaisseau arriva dans le système des Krievas, je put rapidement voir la majestueuse naine rouge en son centre, cette énorme source d’énergie. Je trouve d’ailleurs que les civilisations n’utilisent que très peu les énergies solaires. Enfin, ce n’est pas comme si c’était vraiment important à mes plans. Depuis l’intérieur de la cabine de pilote de mon intercepteur, je pouvais clairement voir le système. Et à l’horizon, je pouvais voir mon objectif, cde monde composé d’êtres qui me comprendraient enfin. Au loin, devant moi, nous pouvions voir Kalendar, la planète du seul peuple pouvant me comprendre. Autrefois aussi futile que les humains, ils finirent par comprendre que la chair était faible, et comme moi, ils virent en la technologie la seule et unique manière de se débarrasser de la chaire si fragile qui les recouvraient. Il est ironique de penser que je trouverait des frères en une espèce extra-terrestre.
À l’intérieur du vaisseau, tout allait à merveille. N’ayant pas besoin d’un canonnier, Fabius revérifiait l’équipement et les données que nous avions transportés avec nous. J’avais essayé d’apporter avec moi le plus que je pouvais de mon atelier, histoire que les impériaux ne ramassent rien d’importants si jamais ils venaient à trouver mon atelier. Je ne voulais surtout pas que c’est idiots utilisent mes découvertes pour leur propre gloire et leurs petites conquêtes. Cela serait vraiment un total gaspillage de mes recherches. Heureusement, j’avais bien prit soin de prendre la base de données et d’effacer le reste, comme ça je pouvais continuer le voyage tranquille. Fabius faisait un excellent travail comme pour la vérification du matériel. Quand à Sigil, je ne comprenais pas qu’il ait quitté l’armée. Après tout, il était un très bon pilote. Peut-être n’était-il tout simplement pas fait pour être soldat, je suppose.
En approchant de la station orbitale qui se trouvait proche de nous, Sigil me dit qu’il y avait une communication en attente. Ainsi, je marchai tranquillement jusqu’à la cabine de pilotage, où je pu facilement entendre ce que l’opérateur Krieva demandait.
-Ici opérateur Krieva, demande identification.
Entendre une voix aussi cybernétique de sa part me faisait chaud au cœur. Enfin des êtres avec qui je pouvais partager ma passion, ma vision du monde parfait! Bien entendu, de ce que j’ai su sur eux, ils ne sont pas aussi poussés que moi, mais il faut dire qu’il est plus facile de modifier un corps que plusieurs millions. Mais cela n’avait pas d’importance pour le moment, vu que j’avais enfin trouvé des êtres capables de m’aider dans mon but! Bien entendu, je ne devais aucunement le présenter de cette manière. Il valait mieux en parler plus tard, et commencer par tout simplement leur demander de l’aide pour mes recherches et leur proposer la mienne.
-Je suis le Technarque Khrom Kelbor, j’arrive de Zaraya Nargana. Je suis un spécialiste de la biomécanique, et comme vous, moi et mes assistants nous sommes depuis longtemps. J’aimerais pouvoir parler à l’un de vos officiers pour vous proposer mes services et pour que vous puissiez profiter de mes recherches. J,aimerais également pouvori en apprendre un peu plus de vous, si vous voyez ce que je veux dire.
-Attendez un instant.